L’incidence du cancer du foie augmente chaque année, et on note 10 000 nouveaux cas par an.
Enjeux et perspectives
Rendre la spécialité encore plus attractive
L’hépato-gastroentérologie ne figure pas dans le peloton de tête des spécialités choisies par les étudiants à l’issue des ECN (13eme sur 44 en 2019).
Une démographie pas catastrophique à court terme, très inquiétante à moyen terme
Les données démographiques montrent que l’hépato-gastroentérologie suit les mêmes évolutions que la profession médicale dans son ensemble avec certes une féminisation croissante tout particulièrement dans les classes d’âge les plus jeunes (avant 45 ans) où les femmes deviennent majoritaires mais aussi, ce qui inquiète, un vieillissement de la population des HGE.
Les maladies chroniques du foie : le rôle central des hépato-gastroentérologues
La cirrhose et ses complications, dont le cancer primitif du foie, représentent les atteintes hépatiques les plus fréquentes avec une mortalité estimée à 15 000 décès par an et 10 000 décès pour les cancers du foie.
Le cancer du pancréas : une progression préoccupante
Les adénocarcinomes du pancréas constituent actuellement un enjeu majeur de santé publique et les projections épidémiologiques n’anticipent au mieux qu’une stabilisation de l’incidence dans les années à venir.
Le cancer colorectal : une forte augmentation des hospitalisations
Le cancer colorectal est un enjeu majeur de santé publique. Les chiffres obtenus pour le Livre Blanc montrent que le nombre de patients avec un cancer colorectal en 2016 est estimé à environ 318 000, dont environ 120 000 sont des cancers actifs.
Cancers digestifs : les hépato-gastroentérologues sont indispensables
Les cancers digestifs (œsophage, estomac, foie, pancréas, voies biliaires, intestin grêle, côlon rectum et anus) représentent plus de 20% des cas incidents de cancers en France.
L’endoscopie programmée ou en urgence : le coeur de métier des hépato-gastroentérologues
Les 93% des HGE qui pratiquent l’endoscopie ont réalisé 1,4 millions de gastroscopies et 1,4 millions de coloscopies dont 40% thérapeutiques, essentiellement des polypectomies.
Les pathologies digestives : un des motifs d’hospitalisation les plus fréquents
Avec 1,1 million d’hospitalisations complètes (9% de l’ensemble des séjours) et 2,7 millions de séjour « 0 nuit » (HDJ/ambulatoire) (16% de l’ensemble des séjours), les pathologies digestives représentent un des motifs les plus fréquents de recours à l’hospitalisation.
La gastroentérologie « générale » : la plus importante en volume
La « gastroentérologie générale » concerne les 4 millions de patients restants, identifiés par une hospitalisation, un acte ou une consultation de spécialiste…
Les pathologies digestives chroniques graves : des projections inquiétantes
Ce travail démontre le poids des pathologies digestives qui concernent plus de 5 millions de français, dont 1 million sont atteints de pathologies chroniques graves, principalement les cancers digestifs (44%), les pathologies hépatiques (26%) et les MICI (22%), à l’origine de plus de 700 000 ALD